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«Le monde émotionnel est tout sauf rationnel, il ne réagit pas aux mêmes règles” N. MONFORT

 

L’observation de mes séances d’Hypnose m’ont permis de mettre à jour quelques points communs que je vous livre ici de façon succincte :

  • Le symptôme, c’est comme votre ombre : 

Elle vous poursuivra tant que vous la fuirez et que vous n’y ferez pas face. Derrière le symptôme, il y a la cause, la partie immergée de l’iceberg, et c’est celle-ci qu’il faut régler pour prévenir des récidives.

“Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité.” C. G. Jung

  • Les choses se mettent plus facilement en place lorsque nous nous offrons de la paix intérieure

Plus le temps passe et plus j’en ai la conviction. En effet, nous sommes souvent tiraillés entre différentes envies et nécessités, besoins et impératifs, lesquels sont fréquemment contradictoires. La lutte entre ces tendances opposées est souvent coûteuse en énergie et stérile en résultats. Permettre de pacifier les relations entre nos différentes facettes intérieures permet alors de rediriger l’énergie économisée vers un objectif voulu et commun entre ces facettes. Travailler ensemble et non contre les uns les autres.

  • Amener des éléments à la conscience est toujours utile

Si amener des éléments, fonctionnements,…à la conscience est déjà pour certains un facilitateur voir un levier de travail directement utile, d’autres ont besoin de rentrer dans l’émotion pour pouvoir la purger, la recadrer. Le monde émotionnel est tout sauf rationnel, et régulièrement, des consultants ayant effectué une travail sur eux me disent “j’ai bien compris le problème, j’ai appris plein de trucs, mais je ne l’ai pas digéré”. D’où leur démarche de consultation en hypnose.

  • Nos émotions enfouies créent de l’insécurité

Nous vivons en permanence des émotions à des degrés variables d’intensité. Ces émotions accompagnent chaque situation, chaque pensée, chaque événement. Lorsque ces émotions sont intenses et inconfortables, nous adoptons souvent comme système de gestion le principe de “l’enfouissement” quelque part en nous. Si la distance qui nous en sépare a créé un certain confort, nous n’avons pas déminé la charge émotionnelle, et nous le savons. Cette réalité tend à créer un climat anxiogène, insécurisant.

Nous pouvons observer que régulièrement, au hasard d’une pensée, d’un mot, d’un visage, d’une odeur,… c’est-à-dire d’un ancrage, ces émotions parfois accompagnées des souvenirs des événements associés resurgissent d’un coup comme un diable jaillissant de sa boîte, et selon, nous bouscule, nous déstabilise, voir nous fait basculer (crise d’angoisse, terreur, dépression, folie,…).

Exemple : au cours d’une séance, la personne qui déroulait le fil de son émotion s’écria d’un coup “Oh mon Dieu! Je croyais pourtant l’avoir enfoui sous mille océans!”. Au cours de mes séances, mes consultants extraient fréquemment leurs souvenirs enfouis pour les neutraliser définitivement et sortir de la crainte de les voir resurgir inopportunément.

  • L’insécurité tend parfois à se généraliser

Le stress chronique que constitue ces émotions inconfortables non traitées peut contribuer à déstabiliser d’autres systèmes, à la manière d’un fruit gâté côtoyant d’autres fruits dans un panier. Exemple : le climat de peur développé suite à l’apprentissage d’une phobie des araignées qui évoluerait vers une phobie sociale.

  • La volonté d’évolution permet aussi de travailler des thématiques anciennes

Puisqu’un mécanisme d’ancrage (une pensée, un mot, un visage, une odeur,… ) est capable de nous ramener en une fraction de seconde dans des apprentissages émotionnels de notre passé, nous pouvons aussi volontairement emprunter ce chemin, tel un démineur, afin de neutraliser la charge émotionnelle et créer de la sérénité, et cela quel que soit le laps de temps entre l’apprentissage initial et le moment présent.

  • Et si vous vous “déshypnotisiez”?

Si l’on considère que depuis notre naissance nous sommes constamment immergés dans un bain de suggestions fusant de toutes parts (famille, école, société, religions, publicité), nous pouvons concevoir d’être chacun dans notre réalité, c’est-à-dire dans l’histoire que nous nous racontons, donc dans notre auto-hypnose. Travailler avec un hypnothérapeute peut donc signifier sortir de cette auto-hypnose pour nous permettre de nous raconter une histoire qui nous convient mieux.

  • Nous sommes responsables de nos émotions et comportements

Quelque soient les situations auxquelles nous sommes confrontés, personne ne nous impose nos réactions émotionnelles et comportementales. A nous de nous assumer. Si ça ne nous convient pas, à nous de nous mettre en recherche pour trouver plus adéquat. Le “je ne peux pas” devient alors “je ne veux pas (suffisamment)”.

  • Nous sommes libres de nos choix

A une époque, certains thérapeutes s’imaginaient savoir ce qui était bon pour leurs consultants et tentaient donc de les programmer “comme il faut”. L’Expérience démontre que ça ne fonctionne pas. Je partage la vision selon laquelle le thérapeute ne sait pas ce qui est bon pour l’autre, d’autant plus que ça n’est pas ma vie et donc pas à moi de décider. On ne peut pas faire à la place de l’autre, mais on peut l’aider à s’aider pour qu’il fasse.

  • Le cas des traumas

Les émotions intenses peuvent provoquer des phénomènes dissociatifs, c’est-à-dire une sorte de cloisonnement de l’esprit pour empêcher la charge émotionnelle de nous déstabiliser. Travailler sur des traumas psychiques peut consister à relancer une mécanique de “digestion et apprentissage” afin d’arriver à une neutralité émotionnelle concernant l’événement initiateur, comme de travailler à des moyens de régulation émotionnelle afin de pouvoir vivre au présent de façon satisfaisante.

Ce mécanisme de “digestion et apprentissage” est présent en chacun de nous mais se trouve parfois débordé à l’occasion d’émotions intenses et cale tel un fusible qui se met en sécurité lors d’un excès de tension. Le RITMO sert typiquement à relancer ce mécanisme.

  • Je ne force rien, j’accompagne

Lorsque nous avons la perception profonde que notre objectif est juste et adapté, que nous libérons les éventuels freins qui nous empêchent d’avancer et/ou que nous libérons le chemin des obstacles qui peuvent y exister, le changement se met en place naturellement, comme une pièce de puzzle bien présentée. Si l’on force, c’est que l’on ne respecte pas toutes les forces en présence et la probabilité d’un échec augmente.

«On ne peut pas faire à la place de l’autre, mais on peut l’aider à s’aider pour qu’il fasse” N. MONFORT

 

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