« L’Ostéopathie permet souvent de retrouver de la mobilité et de diminuer les douleurs plus rapidement que la kinésithérapie, grâce aux techniques de travail plus précises” N. MONFORT

 

L’Ostéopathie

 

Ma pratique de l’Ostéopathie

Je pratique une ostéopathie simple et pragmatique, dépouillée de concepts perchés. Je suis issu d’une école (SCOM) qui base son enseignement sur ces mêmes valeurs, ainsi que sur les preuves scientifiques (Evidence Based Medicine).

Je prends en charge des patients de tous âges, du nourrisson à la personne âgée en passant par l’enfant et l’adolescent, y compris les femmes enceintessportifs et personnes handicapées, en phase aiguë ou chronique. En cas de déclenchement de la symptomatologie suite à un traumatisme, il est toujours utile d’avoir un avis médical.

Je pratique l’ostéopathie au sein de mon cabinet, sur une table de travail prévue à cet effet et idéalement en sous-vêtements pour éliminer les interférences palpatoires liées aux vêtements. En effet, il est important pour votre prise en charge que je puisse récolter des informations visuelles sur votre morphologie et votre posture, des informations sur la mobilité globale, locale ou régionale de votre corps, ou encore pour pouvoir récolter différents signes cliniques cutanés (œdème, relief atypique, éruptions, hématomes,…).

 

Retrouvez ici quelques témoignages de consultants

 

Définition de l’Ostéopathie

L’ostéopathie a pour objectif d’améliorer la mobilité de zones en dysfonction, et donc la fonctionnalité de nos patients. Ces dysfonctions ostéopathiques peuvent être articulaires, musculaires, faciales ou viscérales. Si le soin des lésions organiques (ulcère gastro-duodénal, tumeur,…) n’est pas du ressort de l’ostéopathie, leurs conséquences et retentissements fonctionnels peuvent l’être. Pour imager de manière simple, l’ostéopathe peut être assimilé à un mécanicien de précision.

 

Motifs fréquents de consultation en Ostéopathie

– sciatique, cruralgie, lumbago, lombalgies chroniques,…

– torticolis, céphalées (maux de tête), névralgies cervico-brachiales (NCB),…

– dorsalgies, douleurs intercostales, gènes respiratoires,…

– entorses, tendinites, douleurs musculaires, douleurs articulaires,…

– reflux gastro-œsophagiens, ballonnements, constipation, diarrhée, difficultés à digérer,…

– vertiges, acouphènes, troubles temporo-mandibulaires (douleurs à la mastication,…),…

 

Indications de l’Ostéopathie

De manière générale, toute gène, douleur ou perturbation fonctionnelle qui n’est pas ou peu soulagée par une prise en charge médicamenteuse  et /ou kinésithérapique, ou qui récidive, peut motiver une consultation en ostéopathie. Si votre médecin a éliminé les hypothèses de pathologies et/ou de lésions organiques nécessitant une prise en charge médicale, l’hypothèse de troubles fonctionnels bénins est d’autant plus à explorer. L’ostéopathie peut aussi s’utiliser comme un outil diagnostic, comme je l’explique dans cet article. Par ailleurs, l’ostéopathie permet de travailler en préventif comme en curatif

Nourrissons : la naissance est une épreuve qui peut laisser des troubles fonctionnels dans son sillage ; une vérification globale de ces paramètres a donc son intérêt, surtout chez un enfant ronchon pour lequel on n’a pas mis en évidence d’anomalie médicale. Motifs classiques : le torticolis, les reflux gastro-œsophagiens et attitudes posturales atypiques (corps en extension, raideur d’un membre,…).

Enfants et Adolescents : suivi de l’évolution de la posture au fil de la croissance, gestion fonctionnelle des traumatismes mineurs comme les entorses et torticolis, dorsalgies (cartable lourd) et autres douleurs musculaires et/ou articulaires..

Femmes enceintes : la posture évolue au fil de la grossesse afin de s’adapter à la prise de poids, entraînant fréquemment des sciatalgies et autres douleurs du rachis (lombalgies, dorsalgies et cervicalgies). On retrouve également les céphalées et les douleurs thoraciques liées aux dysfonctions costales.

Adultes : on rencontre dans cette tranche d’âge tous les motifs de consultation possibles comme les sciatiques, hernies discales, lumbago, torticolis, céphalées (maux de tête), névralgies cervico-brachiales (NCB), lombalgies chroniques, dorsalgies, entorses, reflux gastro-œsophagiens, ballonnements, constipation, troubles temporo-mandibulaires, vertiges, acouphènes,… 

Sportifs : prévention des incidents mécaniques, récupération de la mobilité fine après entorse, lumbago, dorsalgo, torticolis,…

Personnes handicapées : le handicap impose souvent des adaptations et compensations du corps, lesquelles peuvent entraîner à terme des dysfonctions mécaniques.

 

Techniques de travail en Ostéopathie

Je choisi mes techniques en fonction de nombreux éléments : le type de dysfonction, les antécédents médicaux et chirurgicaux, la symptomatologie du moment, le relâchement du patient et sa corpulence. Ainsi, je travaille avec des techniques manipulatives, musculaires, myo-fasciales, viscérales, crâniennes, de Sutherland, de Trigger Points, d’harmonisations (Traitement Général Ostéopathique), Facilitated Positional Release, d’étirements (stretching), de mobilisations et de Massage Transversal Profond.

Je pratique l’ensemble de ces techniques en respectant votre sensibilité, de manière à ce que le travail que j’effectue soit le plus confortable possible. L’ostéopathie est un art basé sur la précision du geste et non la force.

Si l’ostéopathie permet souvent de trouver des solutions rapides, elle n’est pas une thérapie instantanée. Si je conseille une contre-visite, je suis la plupart du temps favorable à ce que vous vous mettiez à l’écoute de votre corps et preniez l’initiative de reprendre rendez-vous si l’estimez nécessaire.

Ostéopathie et idées reçues


“Ça fait mal l’ostéopathie?”

L’ostéopathie n’est pas douloureuse en soi ; je m’arrange toujours pour travailler de la façon la plus confortable pour vous. Certains (environ 10% des cas) ressentent une augmentation transitoire de leurs symptômes, ou des sensations de courbatures au décours de la séance. Quand ces sensations se manifestent, elles ne durent rarement plus de 48h.

“C’est dangereux l’ostéopathie?”

Dans l’esprit de certaines personnes, les manipulations ostéopathiques représentent un danger, sans qu’ils aient d’argument autre que leur conviction pour valider cette affirmation.

Une manipulation ostéopathique est une impulsion délivrée (par l’ostéopathe) à une articulation dans une direction précise en vue de lui rendre la mobilité qu’elle a perdue dans cette direction de mouvement. L’ostéopathie est un travail de précision, et non de force ; ce paramètre associé au choix des techniques de manipulation et à l’exclusion de ces gestes techniques en cas de doute sur l’intégrité osseuse et/ou vasculaire, tend à ramener les risques vers des valeurs proches de zéro. Le dépistage des risques commence dès la prise d’informations sur vos antécédents médicaux (entorses, fractures, ostéoporose, cancers,…), chirurgicaux (fractures, prothèses, cures d’hernies discales,…) et pharmacologiques puisque certains médicaments peuvent fragiliser le système osseux. Notez que si les manipulations ostéopathiques représentent parfois de bons raccourcis thérapeutiques, elles ne sont qu’un outil de travail parmi d’autres.

“C’est démontré l’ostéopathie?”

Il y a un certain nombre d’équipes de recherche qui travaillent à mettre en lumière les dysfonctions ostéopathiques et l’impact des techniques correctives qui leurs sont appliquées. Parmi les validations scientifiques, citons l’intéressant travail de Finet et Williame sur la sphère viscérale, dont les techniques permettent notamment l’amélioration de la mobilité des différentes parties du tube digestif et donc de travailler sur des symptômes de ballonnements, lourdeur, reflux gastro-oesophagiens, digestion lente, constipation/diarrhées, douleurs aiguës et chroniques.

“Je peux arrêter mes traitements?”

Seul un médecin est habilité à prescrire, modifier ou interrompre un traitement médical. N’étant pas médecin, je vous renvoie donc systématiquement vers votre médecin traitant et/ou prescripteur pour toute question relative à votre traitement. Notez que les interférences entre ostéopathie et pharmacologie sont minimes voir absentes.

Kinésithérapie et Ostéopathie

Si la kinésithérapie se base sur la répétition des soins pour tenter d’apporter des réponses aux motifs de consultation des patients, l’ostéopathie est généralement d’un usage plus sporadique. Ainsi une grande majorité de patients viennent pour des douleurs aiguës, ou parce qu’ils ne trouvent pas de solution dans leur traitement kinésithérapique, tandis que d’autres viennent pour une « révision » préventive. Il est souvent utile de « mixer » les deux approches : avoir un traitement de fond en kinésithérapie permet souvent de faciliter une approche ostéopathique, ou de consolider les corrections apportées en ostéopathie.

Les techniques utilisées en ostéopathie sont plus précises tant sur le plan diagnostique que thérapeutique, et ce notamment grâce à des connaissances plus approfondies en anatomie palpatoire, physiologie articulaire et physiopathologie.

Certains patients prenant l’initiative de nous consulter en première intention, c’est-à-dire en dehors de toute consultation médicale, les ostéopathes sont mieux formés en sémiologie (étude des signes cliniques) que les kinésithérapeutes, et ce, afin de pouvoir répondre pleinement à leur motif de consultation et de pouvoir au besoin orienter au mieux le patient dans son parcours de soin.

La kinésithérapie est encore très souvent pratiquée en partie ou en totalité à l’aide d’appareils (électro-stimulation, musculation, ultrasons, laser,…), alors que l’ostéopathie est exclusivement manuelle. S’il existe des formations directes en ostéopathie, la kinésithérapie est souvent un prérequis intéressant, tant sur l’approche palpatoire que sur l’habitude à prendre en charge des patients.

Pour aller plus loin, retrouvez ici les articles que je publie sur mon blog concernant ma pratique de l’Ostéopathie.