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« Allumes une chandelle au lieu de gémir dans le noir”

 


“Ça existe vraiment l’hypnose?”

L’existence de l’hypnose en tant que phénomène modifiant l’activité cérébrale a été scientifiquement validée depuis plus de 15 ans (P. Maquet et al., Biol.Psychiatry, 45, 327, 1999), et ce grâce aux progrès technologiques de l’imagerie médicale. Les publications sur l’impact comportemental de l’hypnose existent depuis des dizaines d’années. La question n’est plus de savoir si l’hypnose existe ou pas, mais de savoir si vous avez envie d’expérimenter de façon volontaire, contrôlée et sécurisée cet état de conscience si agréable et si particulier! Voici un article à la fois synthétique et complet qui balaie ce vaste sujet qu’est la recherche scientifique sur l’hypnose et qui est issu d’une interview du Dr Marie-Élisabeth Faymonville (La Recherche, décembre 2005). Dans le même esprit, mais sous un angle différent, une équipe de chercheurs de l’Université de Genève a publié en 2009 un article intéressant intitulé “Le cerveau hypnotisé – Les secrets de l’hypnose révélés par une équipe de l’UNIGE” . Pour ce qui a trait à la prise en charge des dépressions aiguës comme chroniques, un document écrit en 2006 par le psychiatre Claude VIROT qui utilise l’hypnose depuis longtemps et où il relate ses retours d’expérience a retenu mon attention. Il existe des milliers de publications scientifiques concernant l’hypnose, preuve de l’intérêt de beaucoup de scientifiques dans la recherche de compréhension du fonctionnement cérébral, des phénomènes touchant au “conscient” et  à “l’inconscient” et de leurs liens à la psychologie et à la philosophie…

Hypnose et Psychosomatique

Les applications de l’hypnose sont multiples ; ainsi ce moyen d’action a fait ses preuves dans le traitement de la dépression, du Syndrome de l’Intestin Irritable (SII), des troubles de la fertilité non mécanique, la migraine (notamment infantile), des troubles du sommeil, de l’eczéma et du psoriasis.

Auto-hypnose et Rééducation

De plus en plus de personnes utilisent l’auto-hypnose comme aide pour avancer au quotidien sur leurs problématiques, et certains comme aide précieuse dans le cadre d’interventions chirurgicales et rééducation, comme en témoigne Jonathan Bel Legroux qui fut l’un de mes superviseurs au cours de ma formation à l’ARCHE.

Hypnose et recherche scientifique

La recherche en hypnose est compliquée par le besoin d’adapter le discours à l’individu afin de pouvoir créer plus facilement l’état hypnotique, et ce avant même de parler du travail en hypnose. Ceci constitue en soi un biais évident par rapport à la méthodologie utilisée dans la recherche qui tente au maximum de limiter les effets de l’opérateur sur l’expérience, mais représente une nécessité pour s’adapter à la réalité du consultant et de son expérience vécue. En effet, quantité d’éléments subjectifs comme l’humeur du jour, la motivation, la confiance,… influencent en faveur ou en défaveur l’induction de l’état hypnotique et son maintient. De plus, la transe hypnotique est loin d’être un phénomène stable, uniforme et reproductible d’un sujet à l’autre mais également d’un sujet par rapport à lui-même.

« L’hypnose est un accélérateur et un facilitateur de changement, pas le changement lui-même” N. MONFORT

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